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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:36

 

     Si j'avais Pierre Murat en face de moi après certaines de ses critiques de film dans Télérama, nul doute que je lui dise deux mots quant à sa mauvaise foi ou son excessive sévérité et il n'est pas le seul à avoir la plume acérée ! ( Je les aime quand même, voire pour cela même !).

Aucune mauvaise critique ne m'a jamais empêchée de voir un film que j'avais envie de voir même si les critiques ciné de cet hebdo sont souvent sévères, parfois exaspérantes. Ceci vaut pour les cinéphages avisés dont je me targue de faire partie ... et les indécis, eux, peuvent éviter de dépenser près de 10 € en regardant, juste devant le titre du film, la petite icône parmi les cinq allant de "Bravo" à "Hélas" en passant decrescendo par "Bien", "Pas mal" et "Bof".

Tous peuvent apprécier ces critiques, bonnes ou mauvaises mais indispensables à lire avant ou APRES avoir vu un film car Télérama mouille sa chemise pour ses lecteurs, peut se tromper mais ne les trompe pas et demeure un outil fiable.

 

Certains le savent si bien qu'ils essaient de lui fermer le bec au moment de la "promo" dont ils attendent tout !

Ainsi, voir p 45 du n°3238 :

" Une fois encore, Télérama a été interdit de projection. Pour "La vérité si je mens 3 "de Thomas Gilou. Mauvais signe..."

 

Signe qu'on ne peut plus rien dire quand il s'agit avant tout de faire du chiffre, en matière de films comme en tout.

ça se chante : " L'argent, l'argent, tout s'achète et tout se vend "...

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:51

 

Oui, je sais, je suis inconstante, pardon !

       Ce midi j'ai regardé l'émission de Petitrenaud, comme un bon nombre d'entre vous. Sinon vous avez manqué quelque chose : Massimo MORI, qui est lui-même si bavard que JLP n'a pas pu en placer une ... mais quelle cuisine ! Vénitienne.

 Il venait d'aller chercher à Roissy une bourriche de petits crabes mous expédiés de Venise pour lui.

 Il a soulevé le couvercle, puis un léger voile : les crabes dormaient.
 Dès qu'il a touché les bébêtes, elles se sont agitées, toutes fringantes.
 Il a dit qu'il fallait les laisser déstresser quelques minutes.
       Alors on trempe les crabes vénitiens dans de l'oeuf battu bien français, tout frais et, ravis, ils mangent l'oeuf.
       A la fin de leur repas, on les asperge de farine et ces innocents se demandent encore une fois, enchantés, ce qui leur arrive.
       On les renverse tout enfarinés dans une passoire, ils s'agitent gaiment comme sur un trampoline...
       Ils déchantent sûrement, les pauvrets, lorsqu'on les jette brutalement dans l'huile bouillante jusqu'à ce qu'ils aient pris la belle couleur terracotta des homards en fin de cuisson.
       On les dépose enfin sur leur lit de mort, une belle et fière Trévise assaisonnée de fine vinaigrette et on les déguste tout ENTIERS, un vrai régal paraît-il et on veut bien le croire.
       Il faudra juste oublier le sort cruel qui leur est réservé pour notre fugace plaisir...
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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:27

 

 

  S'il manque un petit quelque chose pour accompagner vos cadeaux de fin d'année, ajoutez-leur donc un délicieux petit livre d'Etienne Klein et Jacques Perry-Salkow :

Anagrammes renversantes ou le sens caché du monde" (Flammarion. 10 E. Nov 2011)

 

   Ce physicien s'allie à ce pianiste pour concocter à chaque page de petits textes qui déchiffrent des énigmes parfois illustrées de petites saynètes ou de portraits pleins d'humour.

   Avec eux, le jeu apparemment insane des anagrammes aboutit à d'étonnantes révélations. Ainsi : 

                             " Les liaisons dangereuses

                                            ...

                               Les ailes sanguines d'Eros "

 

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:15

   Pendant plusieurs mois, écrire un article relevait de la performance et il m'était devenu impossible de publier le moindre commentaire sur le blog des amis.

   Or, voici qu'aujourd'hui tout fonctionne à merveille !

 

   Overblog m'a adressé un message m'invitant à participer à l'amélioration future du site. L'occasion était trop belle, après maintes et vaines tentatives de trouver solution à mon problème, pour la manquer.

 

   Comme un pavé était prévu pour un complément de réponse, j'ai rappelé le dysfonctionnement inexpliqué, spécifiant  que le mutisme du site ne m'incitait guère à une quelconque collaboration...

   Et, hop-là, tout est règlé...

 

 

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:32

Cédant à l'appel du numérique, je lisais déjà sur mon PC de bureau des oeuvres téléchargées sur le site de François Bon " Publie.net " moyennant un faible abonnement annuel, sans encore avoir pu trouver une bonne liseuse ( = e.book, quoi...).

 

J'ai sauté le pas et mon tout nouveau Kindle me permettra de lire partout mes oeuvres de prédilection sans avoir à m'arracher les bras à traîner de trop lourdes valises.

Très facile d'acheter sur Internet dans la liste conséquente proposée par Amazon, la plupart des classiques étant d'ailleurs gratuits une fois passés dans le domaine public.

Dès l'achat effectué, le livre est chargé sur la liseuse ; c'est miraculeux.

 

Je me suis installée ce matin dans un bistrot devant un café, mon nouveau joujou en mains. C'est vraiment agréable, même si le défaut de numérotage des pages entraîne de petits inconvénients : ainsi, le titre des poèmes se trouve souvent en  bas de page. 

 Ce n'est guère esthétique mais n'en demandons pas trop.

 

J'ai relu, comme toujours en extase, Les poètes de sept ans jusqu'au dernier mot du dernier vers mais, au lieu de me sentir les poumons et l'esprit regonflés de vent et de promesses d'avenir, j'ai manqué m'étouffer de ... RIRE lorsque l'article follement incongru m'a sauté aux yeux !

 Je tenais la barre avec confiance mais je me suis pris la bôme en pleine tête :

..........

Et comme il savourait surtout les sombres choses,

Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,

Haute et bleue, âcrement prise d'humidité,

Il lisait son roman sans cesse médité,

Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,

De fleurs de chair aux bois sidérals déployées,

Vertige, écroulements, déroutes et pitié !

-Tandis que se faisait la rumeur du quartier,

En bas, - seul, et couché sur des pièces de toile

Ecrue, et pressentant, violemment, LE voile !

...........

 

Ce cher Rimbaud, certes visionnaire, aurait donc prévu que la toile servirait à la confection future de foulards ou de tchadors... 

Après le rire, c'est la rage qui m'étouffe !



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 09:52
 
               Mardi 18 Octobre 2011 :
de 14h15 au soir, au Forum des Images (rue du Cinéma,après la Place Carrée M° Les Halles) :
4 films sur le massacre des Algériens à Paris le 17 Octobre 1961
  
                C'est Mardi 18 Octobre 2011
- Mémoires en blanc (court métrage en noir et blanc)
Une jeune femme marche dans Paris, tandis qu’un commentaire rappelle les tragédies qui s’y sont déroulées pendant la guerre d’Algérie : celle du 17 octobre 61 et celle du métro Charonne en 1962.
 
- 14h15 Le silence du fleuve             Agnès Denis et Mehdi Lallaoui
Cette histoire n’est pas ancienne : elle a notre âge. Nous avons voulu en débusquer les traces dans les archives, dans les mémoires, comprendre pourquoi nous l’avions apprise par hasard.” Trente ans après, le film d’Agnès Denis et Mehdi Lallaoui, mêlant témoignages, archives d’époque et séquences tournées sur les lieux, brise le silence entourant les événements du 17 octobre 61.  (Projection 50 ans après !)
 
- 16h00 Dissimulation d'un massacre   Daniel Kupferstein
Quarante ans après le 17 octobre 61, témoins, historiens et journalistes font le récit de ce tragique événement, longtemps caché par les autorités et refoulé par la conscience collective. Le film évoque notamment le procès en diffamation contre l’écrivain Jean-Luc Einaudi, intenté, et perdu en 1999, par l’ancien préfet de police Maurice Papon. 
 
- 17h15 Nuit noire                           Alain Tasma
La nuit du 17 octobre 1961, à travers les points de vue et destins croisés de divers personnages. “Exemple probant de la légitimité des fictions historiques complémentaires des documentaires […], un film qui retrace les faits sans caricaturer aucun des camps, où chacun est dépeint et interprété avec dignité et émotion, sans aucun dérapage.” (Jean-Luc Douin) 
 
- 19h30 Ici, on noie les Algériens        Yasmina Adi 
À l’approche de l’anniversaire du 17 octobre 1961, Yasmina Adi est partie à la recherche de témoins, français et algériens, ayant participé ou assisté aux événements de cette nuit-là… Cinquante ans plus tard, leurs témoignages, alternant avec des documents d’époque, ravivent le souvenir de cette page sombre de l’Histoire.
 
- 22h00 Octobre à Paris                   Jacques Panigel   *****
Entrepris dans la clandestinité aux lendemains du 17 octobre 1961, ce film fut le premier à dénoncer l’effroyable répression de la manifestation pacifique des Algériens de Paris contre le couvre-feu. Longtemps frappé d’interdiction, il s’apprête à connaître enfin une diffusion en salle, un an après le décès de son auteur
 
 
Les moins jeunes d'entre nous se souviennent-ils seulement de la date à laquelle ils ont appris ces atrocités ?
Moi pas, mais très vite tout de même, fin Octobre 1961: je venais de rentrer à la fois en Fac, en syndicalisme et en politique...
 
Et les plus jeunes ? Si leurs parents ne leur en ont pas parlé, ils ne savent toujours rien ou pas grand chose, car c'est encore sujet tabou.
Je me souviens avoir emmené ma fille et l'une de ses amies, franco-algérienne, le 4 Août 1989 à l'exposition "La traversée de Paris" à la Grance Arche : les derniers pas s'effectuaient entre des téléviseurs qui passaient en boucle des videos, dont une -très rare- des événements en question.
                                      Merci au Forum des Images !
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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 12:38
 
 
Qu'il pleuve - ce  qui est arrivé trop souvent - ou qu'il fasse trop chaud, s'engouffrer dans une salle de ciné est une solution à double détente !
 
Juste un peu de ressenti, en passant :
 
" Melancholia " 
tu en prends plein la gu...  si tu réagis comme moi qui ai adoré ce film ! J'ai carrément sangloté dans les dernières minutes... ce qui ne m'arrive plus depuis longtemps car je suis de plus en plus distante, difficile de me faire pleurer ; rire encore plus !
Sinon, tu reste à côté et tu relis l'article de Pierre Murat qui démolissait rageusement le film comme rarement dans la chronique "Pour/Contre" de Télérama... Il est possible que ç'ait été en lien avec les déclarations que Lars von Trier avait sottement faites il y a peu !
Lars von Trier n'est peut-être pas très recommandable comme homme, mais le réalisateur est une pointure.
 
" Tu seras mon fils ". Très bon mais ne fait pas dans la dentelle...
On aurait pu appeler ce film " Que la bête meure " si ce titre n'était pas déjà pris ; et en majesté.
Tous les acteurs sont justes, mais Niels Arestrup est décidément un grand !
 
" Impardonnables ". Bien, mais ne restera pas mémorable dans l'oeuvre de Téchiné que j'aime tant ; parfois ! On ne peut même pas se consoler en contemplant Venise, la plupart du temps vue en arrière-plan flou ! Néanmoins, les acteurs sont excellents, sans rien sauver de ce film à mon sens loupé.
  
A vous de voir !
Je vais lire les critiques maintenant car je n'aime pas les lire avant.
 
 
 
 
 
 
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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 17:52

 

Ranger ses livres ménage quelques bonnes surprises ; on retrouve des pépites. 

 

Je regrette d'avoir manqué Jean Zéboulon en Septembre 2010 au Comptoir des Mots pour la sortie de " Pensées pour moi-même et quelques autres".

Jean ZEBOULON

 

J'aurais eu l'occasion de lui dire tout le plaisir que j'avais pris à lire son petit opus en 2008 aux éditions Etre (56 rue  ramus 75020 Paris) : " Animaux trouvés au coin d'une page " où il démontre une parfaite maîtrise de la langue alliée à une grande délicatesse d'esprit.

 

D'ailleurs ma libraire m'a dit que c'est un homme délicieux, ce que l'on veut bien croire à en juger par son petit livre, finement composé de quarante textes ciselés, souvent très courts, en regard de quarante vignettes anciennes qui réjouissent la vue...

 

Voici juste de quoi vous appâter :

  

L'âne

                                                                                                L'âne

 

L'âne n'en fait qu'à sa tête : il n'écoute jamais personne.

Mais comme il se nourrit aussi de son, il a une bonne raison d'avoir de grandes oreilles.

 

                                                                                                      *

 

                                      

Le potto

                                                                                                Le potto

 

 

Le potto est un animal nocturne. Il dort toute la sainte journée cramponné à sa branche. Il ne faut surtout pas le déranger, il peut se montrer agressif.
Le potto est un grand solitaire.

C'est dommage, avec un nom pareil, il aurait pu faire un chouette compagnon. 

 

                                                                                                        *

 

 

Le bradype

                                                                                                 Le bradype

 

 

 

Le bradype tridactyle a des poils sur tout le corps.

Partout, sauf dans la main. C'est curieux pour un praresseux.

 

                                                                                                              *

 

Tout est à l'avenant, alors amusez-vous bien !

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 09:25

C'est corbeau J.P. Dubost 2

 

 

"Déclicieux", adjectif dont on ne songe guère à qualifier les corbeaux.

Sauf Rimbaud le grand qui a eu toutes les audaces.

 

Ce grand oiseau noir, communément détesté pour de sombres raisons de peurs ancestrales, je l'aime depuis ma première et précoce lecture de Poe et je ne résiste guère aux livres qui lui consacrent quelques lignes ou toutes.

 

Ainsi chez Cheyne éditeur en Juin 2006 : " C'est corbeau " de Jean-Pascal Dubost, dont le texte joue avec les images de Katy Couprie pour raconter l'histoire d'un jeune corbeau échoué chez le narrateur ; et ça aussi, c'est dé-li-ci-eux ! 

 

 

C'est corbeau J.P. Dubost

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 08:52

 

 

A l'impossible je suis en proie,

et à ce qui jour après jour

dans le temps suspendu

m'exténue et me tue et me mène,

comme le désir plus vif que l'aube

de tous les univers,

ou le feu du soleil noir qui nous escorte

un soir  de paseo grande.

 

C'est l'incipit du livre-récital d'André Velter avec Olivier Deck.

Paseo grande a d'abord été un spectacle dont on peut télécharger des extraits ici :

www.gallimard.fr/paseogrande

 

 

 

 

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